Sunday, February 16, 2014

STL 250

J'ai de toute évidence négligé, en faisant le décompte des anniversaires qui seront célébrés en 2014, de mentionner le 250e de la fondation de St. Louis (Saint-Louis), Missouri.  Oups!
 
À l'été 1763, le gouverneur de la Louisiane, Jean-Jacques Blaise d'Abbadie, attribuait au marchand nouvel-orléanais Gilbert-Antoine de Saint-Maxent le monopole du commerce dans le haut de la colonie.  La nouvelle que la France venait de céder l'est du Mississippi à la Grande-Bretagne, suivant les termes du Traité de Paris, donnait encore plus d'importance au projet puisque les établissements clefs de la Haute-Louisiane, alias Pays des Illinois, se trouvaient sur cette rive.  Pierre Laclède et son beau-fils, René Auguste Chouteau, furent dépêchés avec une vingtaine d'hommes dans la région pour établir un nouveau centre, sur la rive ouest.  Ils identifièrent un site propice à la fourche du Mississippi et du Missouri, puis y entamèrent les travaux de construction le 15 février 1764. 
 
Laclède donna le nom de Saint-Louis à l'établissement qui, bientôt, attira plusieurs familles françaises de Cahokia et du Fort de Chartres, sur la rive est du fleuve, qui cherchaient à fuir l'autorité de leurs nouveaux maîtres britanniques.  En 1765, Saint-Louis devint officiellement le siège administratif de la Haute-Louisiane, territoire désormais espagnol : l'année précédente, il avait été révélé que la Louisiane à l'ouest du Mississippi avait été cédée à l'Espagne suivant les termes du traité secret de Fontainebleau de 1762.  Territoire espagnol en théorie, car ce n'est qu'en 1770 que le commandant français de Saint-Louis fut remplacé par un officier espagnol.  La population des lieux conservera pour près d'un siècle par après son noyau français, dont les descendants portent encore fièrement l'héritage aujourd'hui. 

Reenactment of the Founding of St. Louis
À l'hôtel de ville de St. Louis: le jeune René Auguste Chouteau incarné;
en arrière-plan, quelques drapeaux et un Osage.  Photo: St. Louis Today.
 
L'année de commémoration et de célébration a été lancée hier, le 15 février, jour anniversaire de la fondation, avec une reconstitution théâtrale dans le hall d'entrée de l'hôtel de ville de St. Louis.  On a annoncé une initiative intéressante: de nouveaux panneaux d'affichage vont venir rappeler les noms de rue d'origine dans le centre-ville.  Une autre reconstitution, prévue à l'extérieur sur les parterres de l'Arche monumentale qui sert d'icône à la ville, a été moins fréquentée en raison du mauvais temps.  St. Louis Today rapporte tout cela.  Le programme des festivités, au site www.stl250.org, annonce quelques autres manifestations historiques.

P.-F.-X.

Thursday, February 13, 2014

Alone Yet Not Alone Strikes Again!

Remember "Alone Yet Not Alone", the movie inspired by the captivity of Barbara and Regina Leininger in the borderlands of 1750s Pennsylvania?  It came to Charlevoix's attention in May of last year, whilst it was still in post-production.  The film was given a limited release on September 27th, and is scheduled for a wider one this coming July.


In recent months, a peculiar controversy has brought "Alone Yet Not Alone" to the attention of the media.  I wish I could tell you that people took notice of the film's lamentably stereotypical portrayal of Native peoples, but it's not that.  To the surprise of many, the film's title song, written by Bruce Broughton and Dennis Spiegel, was nominated for an Academy Award for Best Original Song.  Then, that nomination was rescinded when it was found that Broughton, a former governor and a current executive committee member of the Academy's music branch, had improperly sollicited the support of other voting members via email.  The Academy has revoked nominations in the past, but never on ethical grounds and never for an American feature film. 

Broughton and other "Alone Yet Not Alone" afficionados have responded that there exists a double standard in the industry, whereby lobbying by and of voting members of the Academy has been tolerated in the case of big secular Hollywood blockbusters but is now being unfairly judged in the case of a independant and faith-based movie.

The Daily Beast takes this opportunity to take a deep look at the production context of what it calls the "Conservative Christian Movie the Oscars Ousted".  Other coverage can be found in the LA Times, among others.

P.-F.-X.




 

Tuesday, February 4, 2014

La N-F en 3D

Le Service de l'aménagement et du territoire de la Ville de Québec nous invite depuis peu à découvrir l’évolution de la basse-ville de Québec de 1635 à 1845 à travers cinq animations 3D.  Du beau travail!

Profitons de l'occasion pour rappeler que le bourg de Trois-Rivières en 1685 avait été modélisé il y a deux ou trois ans.  La ville de Montréal telle qu'elle existait sous le Régime français a pour sa part fait l'objet d'une modélisation 3D dès le début des années 1990.  Cette reconstruction par le Centre Canadien d'Architecture et le Centre for Landscape Research de l'Université de Toronto a notamment été reprise et adaptée dans le cadre du projet "La torture et la vérité: Angélique et l'incendie de Montréal".  Cependant, bien qu'on puisse en retrouver quelques clichés sur le Web, je ne crois malheureusement pas qu'une version animée "grand public" comparable à celles de Québec et Trois-Rivières ne soit disponible (est-ce que je me trompe?).  C'est dommage.

P.-F.-X.

Saturday, February 1, 2014

Great Explorers

Champlain, as imagined for Canada's History by the artist Robert Carter
(http://www.crackedhat.com/).  Credit: Canada's History.
Canada's History -- formerly The Beaver -- asked a couple of issues ago: Who is Canada’s Greatest Explorer?  Five experts were invited to champion the person they think should rank as Canada’s greatest explorer.  The finalists included Samuel de Champlain and David Thompson, Alexander Mackenzie, as well as less known figures such as Robert Bylot (a contemporary of Champlain) and Jane Franklin (widow of the ill-fated ninetheenth century explorer, whose efforts to orchestrate his search apparently qualifies her as a great explorer).  The latter two candidates were dubious contenders, but the magazine can be applauded for having found a way to bring these little known historical figure to the attention of the public.

The votes are in, and the winner is... David Thompson.  Allow me to point out, though, that by my count he wins with 35% of the popular vote, a mere 5% more than Champlain, who earned an honest 30%.  In the world of greatest-explorer-polls, that counts as a photo finish.  Should the devotees of New France demand a recount?  ;-)

P.-F.-X.